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La famille et la place de la femme grecque
Malheureusement,
comme dans bien des civilisations antérieures, la place de la femme est sous-estimée.
À Athènes, du temps de Sophocle, elles ne sont pas considérées comme des citoyennes.
On croit que seules les femmes de Sparte, cité qui connut une société très axée sur la guerre, reçoivent une éducation physique et académique égale à celle des hommes.
Les Spartiates croient qu’en renforçant le potentiel physique et mental des femmes, elles seront plus fortes
et de meilleures femmes au sein de leurs futures familles respectives. Cependant, nous avons beaucoup plus de détails sur
l’éducation des Grecs d’Athènes que sur ceux des autres cités et il demeure intéressant de nous interroger sur
la place accordée aux femmes dans la société dite «démocratique» que l’on surnomme : le siècle de Périclès. La société grecque athénienne du Ve
siècle connaît un essor sans pareil et est férocement patriarcale. Les
Athéniennes restent toute leur vie sous l’autorité d’un homme, kulios, qui signifie «tuteur». Elle est sous la charge de son père pour commencer, puis de son mari suite au mariage, entre 14 et 19 ans,
ou même de son propre fils si le mari décède. Elles n’ont pas le droit
de commettre l’adultère, d’ailleurs la loi dit que le mari est en droit d’assassiner le séducteur en question,
mais le mari, lui, peut aisément avoir des esclaves ou des femmes de citoyens plus pauvres comme amantes. Elles sont confinées au gynécée,« lieu des femmes», où demeurent également les servantes et autres esclaves
féminines. Elles ne peuvent sortir du logis que pour assister à des manifestations
religieuses et pour vendre les récoltes ou autres objets d’artisanat au marché.
Elles passent surtout la majeure partie de leur temps à élever ses enfants en bas âge pendant que l’homme compose
sa journée d’allers et venues entre la palestre et la place du marché, aussi appelée «agora».
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